
Si je vous dis « agence de l’environnement » ou « cabinet de l’énergie » à quoi pensez-vous ? Eh oui, qui n’a jamais pesté en décrochant un appel inconnu, espérant peut-être une bonne nouvelle, mais tombant sur une voix lointaine annonçant le passage d’agents de contrôle de l’air ! Pour ma part, ces appels sont quotidiens, si bien, qu’un livreur hier m’a dit : je vous ai appelé, mais vous ne m’avez pas répondu ! Et, non, je ne réponds plus lorsque je ne connais pas le numéro, et tant pis si je manque une bonne nouvelle. Vous vous posez peut-être la même question que moi : mais qui a bien pu avoir l’idée d’inventer cette pseudo-technique marketing qui consiste à nous harceler ? Retour sur l’invention du télémarketing, autre nom du démarchage téléphonique, la pire invention de notre époque je pense !
Les débuts du télémarketing…
Tout commence dans les années 1950, quand les entreprises réalisent qu’un simple coup de fil peut transformer un inconnu en client. C’est l’époque où l’industrie des magazines se met à vendre des abonnements par téléphone, inventant même le terme « télémarketing » en 1960. J’ai de vagues souvenirs d’appels de ce type dans les 1980 pour vendre l’encyclopédie « Tout l’Univers », que ma mère avait acheté à la suite du coup de fil d’un commercial… Un peu plus tard, le géant automobile Ford embraye grâce à cette technique pour booster ses ventes. Rapidement, des centres d’appels surgissent, armés de téléphones à cadran (oui, ceux qu’on tournait) et de scripts bien rodés. Si au début, la méthode semble efficace et presque sympathique, elle devient vite une machine à vendre… et à déranger.
L’âge d’or… et les premiers coups de gueule
Dans les années 1970 et 1980, le télémarketing devient roi. Les entreprises, armées de composeurs automatiques, arrosent les consommateurs d’appels. Mais, rapidement, les clients s’insurgent, car les appels sont incessants, et les arnaques commencent de fleurir. Aujourd’hui, c’est une véritable plaie, mais les cibles ont évolué avec le temps. Les démarcheurs ne vous annoncent plus avoir gagné un cadeau si vous vous présentez dans un magasin de meuble, et n’essaient plus de vous vendre des livres, mais plutôt des panneaux solaires, des pompes à chaleur, ou encore des vérandas ! Ils en découlent parfois des arnaques en tous genres, voire de l’hameçonnage en règle pour vous piquer vos données personnelles ! Résultat : les gouvernements commencent à sévir. La France, par exemple, impose désormais des horaires et prévoir de fortes amendes pour ceux qui ne le respectent pas… Bon ok, on n’est plus dérangé les weekends, mais la semaine, ils se lâchent les démarcheurs !
Télémarketing aujourd’hui : entre réglementation et marketing numérique
Personnellement, je pense que ces lois sont de la poudre aux yeux, que les démarcheurs-arnaqueurs trouveront toujours un moyen de nous appeler… Désormais, vous pouvez même converser, sans vous en apercevoir, avec une IA, la technologie évolue et les appels incessants demeurent ! Cependant, les entreprises, échaudées par les amendes et la mauvaise presse, commencent à se tourner (ou à revenir) davantage au marketing numérique. Publicités sur les réseaux sociaux, campagnes par e-mail… autant de façons (un peu) moins intrusives de capter notre attention. Pas sûre, quand je parle avec mon mari de cocotte-minute, je me retrouve avec des publicités sur ces marmites ! On nous écoute ? Alexa, serais-tu la coupable ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Bonjour,
La publicité est parfois un mal nécessaire, mais actuellement, c’est abusé. Le démarchage téléphonique sans fin, malgré les consignes gouvernementales et les possibilités de blacklistage de numéros. Personnellement, c’est plusieurs par semaine, principalement pour des offres énergétiques à répétition. A mon avis, il est plus que tant d’agir, et de sanctionner les mauvais joueurs.