
En France, la conduite des seniors est un sujet sensible ! Néanmoins, « les conducteurs âgés, tout comme les jeunes conducteurs, présentent des taux d’accident mortel au kilomètre conduit supérieurs à ceux des âges intermédiaires », selon l’ONISR (Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière). De temps à autre, revient sur le tapis, le macaron S, une initiative basée sur le volontariat du conducteur, mais qui n’a rien d’obligatoire. Pourtant, il y a des évidences quant à la conduite des séniors. Cela « pique un peu », je le reconnais, mais le temps passe, et nos réflexes ne sont plus ceux de nos vingt ans. Pourtant, sur la route, la question de l’aptitude à conduire reste un sujet délicat. Un senior au volant, est-ce vraiment plus risqué ? Pas forcément, mais certains signes ne trompent pas. Avant de paniquer et de ranger définitivement les clés de la voiture, voyons ensemble comment évaluer ses capacités et quelles solutions existent pour continuer à rouler en toute sécurité.
La vue, l’ouïe et les réflexes : un trio à surveiller
La première alerte vient souvent d’une petite gêne anodine : on plisse les yeux devant un panneau, on fait répéter une information à la radio, ou on a cette seconde d’hésitation avant de freiner. Ces indices, apparemment mineurs, peuvent avoir un impact majeur sur la conduite. Selon les experts interrogés par le journal Le Figaro, il suffit d’observer notre quotidien pour s’auto-évaluer. Peiner à lire un prix en vitrine, demander fréquemment à son entourage de parler plus fort, ou ne plus pouvoir suivre une conversation tout en préparant le dîner. Ces quelques signes annoncent qu’il est temps de faire un bilan médical. Et, en voiture, si les rétroviseurs semblent plus petits qu’avant ou que les klaxons résonnent plus fort qu’à l’accoutumée, il serait peut-être bon d’écouter ces signaux. Je ne suis pas encore catégorisée « seniors » et pourtant, j’évite désormais de conduire la nuit, ma vue baisse, et je ne me sens pas en sécurité, alors imaginez pour les autres !
Des indices sur votre voiture… et dans votre conduite
Certains indices sont bien visibles : rayures suspectes sur la carrosserie, petits accrochages en série, hésitations en pleine circulation… Parfois, ce sont les proches ou même les voisins qui tirent la sonnette d’alarme. « Tiens, tu as du mal à rentrer dans l’allée ? », « Tu roules bien au milieu, non ? ». Et c’est un fait indiscutable, la voiture de mon beau-père (85 ans) était criblée de rayures, avant qu’il ne décide de ne plus conduire ! Ce type de remarques, même si elles piquent un peu, méritent réflexion. La peur est aussi un bon baromètre : éviter certaines routes, ne plus oser conduire la nuit ou en ville, ressentir une montée d’angoisse à chaque giratoire, ce ne sont pas que des caprices. Ce sont des signaux qu’il faut considérer. Ne jamais se sentir invincible et faire preuve de bon sens est peut-être la meilleure option.
Des solutions existent pour continuer à rouler en sécurité
Bonne nouvelle : arrêter de conduire n’est pas l’unique option ! Certains aménagements permettent de compenser certaines faiblesses. Le médecin traitant est le premier interlocuteur pour évaluer la situation. Dans certains cas, il peut recommander des adaptations : rétroviseurs supplémentaires, interdiction de conduire la nuit ou passage à une boîte automatique pour simplifier la conduite. De plus, des auto-écoles proposent des formations spécifiques aux seniors. Par exemple, dans mon village, le centre Centaure propose des stages spécifiques.
Ces sessions permettent de revoir les bases du Code de la route, d’adapter ses trajets aux heures creuses et de tester de nouveaux modèles de voitures équipées d’aides à la conduite. Et vous, avez-vous déjà ressenti une gêne au volant ou dans vos trajets du quotidien ? Pensez-vous que des visites médicales devraient être instaurées pour les plus âgées afin de préserver leur sécurité et celles des autres ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Il y en a assez de toujours par ler des séniors au volant;ils sont beaucoup plus prudents qu’une majorité d’automobilistes. Le fameux macaronavec la lettre S: un bon moyen de se faire agresser!
ils doivent arrêter de conduire à 65 ans mais doivent travailler jusqu à 67 ans