« Il nous reste les mots », un livre poignant qu’il vous faut lire absolument…

Les deux auteurs sont pères... L'un de Lola, tombée au Bataclan sous les balles des terroristes, l'autre de Samy, tombé au Bataclan sous les balles des policiers... Un étonnant dialogue entre pardon, résilience et force. Un point commun : la perte de leur enfant !

Résilience, Terrorisme, Pardon ! Ces trois mots pourraient résumer ce livre si fort : Il nous reste les mots… Georges Salines et Azdyne Amimour sont tous les deux pères… Et ils ont tous les deux perdus leur enfant dans des circonstances inacceptables !

Georges Salines est le père de Lola, 28 ans, une jeune fille tombée au Bataclan le 13 Novembre 2015. Azdyne Amimour est celui de Samy, 28 ans, un jeune homme tombé au Bataclan le 13 Novembre 2015… Lola est tombée sous les balles des terroristes, Sammy, lui, était parmi les terroristes. Ces deux pères unis par la même douleur, celle d’avoir perdu un enfant ont décidé d’en faire un livre. Un livre à lire absolument pour comprendre la résilience !

La rencontre des deux pères :

Georges et Azdyne écrivent ce livre à quatre mains, sous forme de dialogues poignants. C’est Azdyne Amimour qui souhaite, au départ rencontrer Georges Salines. Il ne partage pas les idées de son fils et se sent lui aussi victime de ses actes. Georges Salines accepte. Lorsqu’il avait publié « L’indicible de A à Z », il avait pu percevoir la détresse des familles de terroriste qui ne comprennent ni l’engagement, ni le sombrage de leurs enfants dans cette folie meurtrière. Georges Salines accepte de rencontrer le père de Samy et un dialogue s’engage.

Un dialogue d’une force inouïe

Même si, au départ Azdyne s’inquiète de la réaction de Georges, il va le bouleverser en lui montrant une photo de son fils, petit, un gamin normal quoi. Georges devra prendre sur lui pour ne pas condamner un père pour les actes de son fils… Georges Salines interroge Azdyne Amimour sur sa vie, sa famille… Puis le dialogue se fait à l’inverse. On apprend la vie de chacun, finalement pleine de points communs !

Lettres aux absents.

Le livre se termine par deux lettres. Georges Salines écrit à Samy en lui demande pourquoi ? Pourquoi cette folie ? Pourquoi a-t-il tué sa fille ? (Nous ne savons pas si Samy est vraiment le meurtrier de Lola mais il l’imagine NDLR). Azdyne quant à lui, écrit à Lola en lui criant toute sa peine, toute son incompréhension envers son fils… Il lui demande pardon de lui avoir ôter la vie, le sourire…

A travers ce livre, on perçoit la force de Georges Salines qui accepte de rencontrer le père de celui qui a peut-être tué sa fille. On perçoit aussi l’immense détresse d’Azdyn Amimour qui est devenu le père d’un terroriste d’une seconde à l’autre. On comprend aussi son impuissance face à la radicalisation de son fils. Et surtout, on voit que perdre un enfant même dans cette situation contradictoire, réunit deux hommes qui souffrent. L’union fait sans doute la force !

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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