Le Japon, troisième puissance économique mondiale semble avoir encore du travail à faire quant à la condition féminine au travail. En France, aucune femme ne se demande si elle peut porter des chaussures plates ou ne pas se maquiller.
Au Japon, les grands groupes industriels imposent des directives proches du harcèlement pour certaines japonaises. Aucune loi ne les protège et certaines sont obligées de lancer des pétitions pour que le droit du travail des femmes avance ! Yumi Ishikawa, auteure et actrice japonaise vient de se lancer dans une bataille à la limite de l’incompréhension. Elle milite pour que les femmes aient le droit de porter des lunettes au travail ! Hallucinant.
Les interdictions drastiques du Japon
Yumi Ishikawa est déjà à l’origine du mouvement #Kutoo. Cette pétition militait contre l’obligation de porter des talons hauts pour travailler ou rechercher du travail. Au Japon, il est donc interdit dans certaines entreprises de travailler en basket ou en ballerines. Mais elles ne peuvent pas non plus venir travailler sans maquillage ou de ne pas avoir les cheveux couleur ébène ! Les japonaises n’ont droit à aucune fantaisie capillaire ou vestimentaire.
Port de lunettes interdits !
La nouvelle pétition reçoit plus de 31000 signatures en quelques jours. Les femmes japonaises ont interdiction de porter des lunettes. On ne parle pas des lunettes d’agrément mais bel et bien des lunettes de vues ! Une jeune femme atteinte du syndrome de l’œil sec se voit contrainte de travailler sans lunette. La seule explication des entreprises japonaises interdisant le port de lunette consiste à dire qu’elles donnent un sentiment de froideur aux clients. Une mauvaise image qui les pousse à en interdire le port.
On se demande quand même, comment en 2020 bientôt, on peut encore interdire ce genre de choses. Apparemment un homme qui porte des lunettes donne une bonne image mais une femme semble froide ! Décidément ce pays d’Asie a encore nombre d’efforts à faire en matière de droit du travail !