La féminisation des métiers dans les industries dites « masculines »

Les femmes dans l’industrie ou dans des métiers dits « masculins » sont de plus en plus nombreuses. Et, ce serait un atout pour les entreprises qui engrangeraient plus de profit avec des femmes à des postes de management, ou d’employés.

Dans notre société, le sexe de naissance semble déterminer notre avenir professionnel. Les mentalités évoluent, mais lorsque l’on naît fille, nous avons plus de chance de devenir secrétaire qu’ouvrier dans le bâtiment. À l’inverse, un être humain né avec un sexe masculin deviendra plutôt mécanicien auto que puériculteur. Pourtant, toutes les formations professionnelles sont ouvertes aux femmes comme aux hommes, mais seuls « 19 % des 87 familles professionnelles sont mixtes (2019) », selon L’exploratoire. Depuis quelques années, les mentalités évoluent et les métiers se féminisent. Décryptage

Pourquoi le monde du travail se féminise-t-il ?

La féminisation dans les industries dites « masculines » est en marche, et depuis 2019, elle est même régie par un Conseil pour la mixité et l’égalité professionnelle dans l’industrie. Selon plusieurs sources, les entreprises comprenant de 40 à 60 % de femmes dans leurs effectifs, seraient plus productifs. Ces dernières seraient aussi plus fidèles à une entreprise que les hommes, tentés de changer de poste plus souvent. Parmi les plus grands secteurs qui cherchent à se féminiser, on retrouve le BTP, la Tech, l’industrie automobile, ou encore les entreprises de transport. Dans le cas du BTP, des métiers physiques, ils étaient plutôt réservés aux hommes forts et virils ! La technologie et les innovations apportées aux matériels de TP permettent de féminiser cette profession, par exemple.

La féminisation des métiers dans les industries dites « masculines »
Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Pour féminiser le monde du travail, il faut d’abord changer les consciences !

Le problème, dans notre société actuelle, est que l’on détermine l’orientation professionnelle d’un être humain dès son enfance. Aux petits garçons, nous offrons des camions, des pelleteuses et des outils, et, aux petites filles, des poupées, du maquillage, des cuisines, des aspirateurs, etc. Dès leur plus jeune âge, les enfants sont donc conditionnés à devenir plutôt mécanicien qu’esthéticien, pour un garçon, et plutôt cuisinière que conductrice d’engin pour une femme. Pour que le monde bouge enfin, il faudra en conséquence casser les stéréotypes dès la naissance, et laisser l’enfant, choisir ce qui lui correspond le mieux. Idem au collège, quand les élèves doivent être orientés vers un apprentissage, les professionnels de l’orientation conseillent plutôt la coiffure aux filles et la carrosserie aux garçons. Le plus difficile ne sera donc pas de féminiser les métiers puisque les formations sont toutes mixtes, mais de faire changer les mentalités de ceux qui orientent les enfants. Et, il y a du pain sur la planche !

Mais, il faut aussi changer la vision des choses…

Les clichés ont la dent dure, et certains métiers n’attirent pas les femmes, car ils ont une mauvaise image. Le BTP, c’est dur, c’est sale, il faut travailler dans le froid ou sous de fortes chaleurs. Les usines sont sales, les métiers y sont difficiles, le dos est mis à rude épreuve. Et, bien sûr, l’expression finale est souvent « ce n’est pas un métier pour les femmes ». Il est d’ailleurs très compliqué pour la gent féminine de trouver un équipement adapté à leurs besoins, comme des vêtements de travail ou encore une simple chaussure de sécurité pour femmes. Or, dans tous ces domaines, qui pouvaient effectivement demander une certaine condition physique que toutes les femmes ne possèdent pas, les techniques ont changé. L’automatisation, les inventions de différentes machines, ou les technologies, ont rendu ces métiers moins pénibles physiquement, et donc plus accessibles aux femmes. Il reste encore du travail pour que la mixité dans le travail soit parfaite, mais le changement est en marche, et c’est plutôt une bonne nouvelle.

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