Paris : ouverture d’une « Maison Région solidaire » pour les femmes sans-abris

Les femmes sans-abris sont en grand danger dans la rue ! Pour les aider à se réinsérer, la région Ile-de-France inaugure son troisième centre d'hébergement qui leur est totalement réservé.

Chaque année, le froid revient et chaque année, elles sont encore un peu plus nombreuses à se retrouver à la rue. Les femmes sans domicile fixe sont nombreuses en France pourtant elles essaient de se rendre invisibles. Pour ne pas être confrontées à la violence, elles se cachent.

À Paris, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France vient d’inaugurer « La maison régionale des femmes ». Située rue Lebouteux dans le 17 ème arrondissement de Paris, elle se destine aux femmes sans-abri du métro parisien. En Ile-de-France, les femmes représentent 12 % des sans-abri. Cette maison d’hébergement va leur permettre de les aider à se réinsérer.

Selon l’INED, en 2012, les femmes SDF représentaient 38% des sans-abri francophones dans les villes de plus de 20 000 habitants. Les moins de 30 ans sont les plus touchées puisque 48 % des femmes SDF n’ont pas encore atteint la trentaine. La plupart des femmes sans-abri choisissent les hébergements d’urgence ou les chambres d’hôtel. La violence de la rue, les poussent à se rendre « invisibles » aux yeux des hommes et pas seulement des sans-abris.

95 femmes protégées à termes

La Maison régionale des femmes surnommée « CHU Villiers » pour Centre d’Hébergement d’Urgence pourra accueillir 95 femmes, chacune pour une durée de 18 mois. Le temps de se reconstruire et peut-être de sortir de la rue !

Le CHU Villiers sera géré par l’association Aurore, les équipes se relaieront jour et nuit auprès des femmes. Le lieu a été construit dans un hôtel 3 étoiles et propose 55 chambres (doubles ou individuelles). Chaque femme entrante, se verra remettre un kit d’hygiène comprenant des draps neufs, des produits de beauté, ainsi que des produits d’hygiène intime. Elles auront également accès à des douches dans leurs chambres ainsi qu’à une télévision. Elles sont déjà 34 à s’être installées dans le lieu qui leur est désormais entièrement réservé.

18 mois pour sortir de la rue

Ce dispositif ne sera pas seulement un centre d’hébergement, les femmes seront également accompagnées par l’association Aurore pour construire un projet de vie. Le but ultime étant bien entendu de les réinsérer socialement et professionnellement et de les sortir de la rue. Le CHU Villiers est le troisième centre de ce type après Clichy La Garenne (92) et Colombes (92). Même si normalement l’hébergement d’urgence est une compétence de l’Etat, la région Ile-de-France a décidé d’aider ces femmes. Actuellement ce sont 170 femmes qui sont aidées via ces maisons d’accueil.

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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