Vous n’avez pas pu échapper à cette info : l’opérateur Free a été victime d’une cyberattaque majeure en octobre dernier ! Sur les 19,2 millions d’abonnés touchés par la fuite de données personnelles, plus de 5 millions ont également vu leurs coordonnées bancaires volées. En volant ce que l’on appelle un IBAN, les hackers pourraient avoir de belles années devant eux, si vous ne réagissez pas rapidement ! Un IBAN (International Bank Account Number) est un numéro unique qui identifie un compte bancaire à l’international. Il est composé de lettres et de chiffres, incluant un code pays (comme FR pour la France), un code de contrôle et les informations spécifiques à la banque et au compte. Il permet d’effectuer des virements et des transactions bancaires de manière sécurisée et standardisée partout dans le monde. Mais, alors, quels sont les véritables risques liés à la fuite d’IBAN et comment s’en protéger ? Je vous explique tout !
Les risques liés à la fuite de l’IBAN
La divulgation de votre IBAN expose à plusieurs menaces. Normalement, un IBAN seul ne peut pas autoriser le porteur à réaliser des transactions sans votre consentement. Dans le cas d’un prélèvement frauduleux, la banque doit obtenir, de votre part, une autorisation de prélèvement signée. Malheureusement, cette autorisation peut ne pas être demandée ou usurpée elle aussi, puisque dans votre dossier client se trouve évidemment votre signature ! Si vous ne changez pas d’IBAN ou de compte bancaire, la seule solution sera la surveillance quotidienne de votre compte et l’alerte à déclencher au moindre prélèvement suspect. En changeant d’IBAN, et même si c’est un peu fastidieux, vous pouvez écarter ce risque irrévocablement.
L’usurpation d’identité et le phishing
Ce second risque est un peu plus vicieux, car le hacker disposant de toutes vos coordonnées : identité, IBAN, e-mail, téléphone, etc., il peut tenter une usurpation d’identité ! Ainsi, les cybercriminels peuvent utiliser ces informations pour se faire passer pour vous auprès d’institutions financières ou administratives. Pour ces personnes malveillantes, signer un crédit à votre place ne sera alors qu’un jeu d’enfant ! De plus, la possession de votre IBAN peut servir de base à des campagnes de phishing ciblées (hameçonnage).
Par exemple, vous pourriez recevoir des courriels ou des appels prétendant provenir de votre banque, vous incitant à fournir des informations supplémentaires ou à valider des transactions fictives. La solution est simple : ne répondez JAMAIS, et ne cliquez jamais sur un lien dans ces e-mails de phishing. Si la banque a besoin de renseignements, elle vous appellera, ou au pire, enverra un courrier ou un message via votre application bancaire sur laquelle vous avez normalement la double authentification.
Les mesures de protection à adopter
Face à ces risques, plusieurs actions préventives sont recommandées. Tout d’abord, activez des alertes sur votre compte bancaire pour être informé en temps réel de toute transaction. Ensuite, en cas de prélèvement suspect, contactez immédiatement votre banque pour contester l’opération et demander son remboursement. Il est également conseillé de signaler toute tentative de phishing aux autorités compétentes, comme la plateforme gouvernementale Pharos. Méfiez-vous, les hackers possèdent souvent un temps d’avance sur les autorités. Ne laissez rien au hasard et surveillez vos comptes le plus précisément possible. Donnez-nous votre avis ou partagez avec nous votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .