Prévention : l’Etat demande aux entreprises d’avoir un stock de dix semaines de masques pour leurs salariés

Le risque de deuxième vague est bien présent. Pour ne pas revivre la galère de la pénurie de masques, le gouvernement prend les devants et demandent à chaque entreprise de constituer des stocks de masques français... Tant que les stocks sont pleins !

Il y a quelques semaines, la pénurie de masques faisaient rage dans notre pays… Le constat était sans appel, bien que certaines personnes s’en défendent aujourd’hui : le stock stratégique de masques n’était pas suffisant pour équiper la population. L’effort économique fût pendant ces semaines de confinement de produire des masques en France et à haute dose.

Quelques semaines après le déconfinement, les stocks français sont là mais les commandes ne suivent pas ! Pourtant l’Etat met en garde les entreprises et les collectivités contre une possible deuxième vague. Et il appelle les entreprises à stocker des masques pour leurs salariés ! Puisse-t-il en faire de même !

Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat à l’économie indique dans un communiqué datant du 1er juillet dernier qu’il faut constituer des stocks de masques. Elle en précise même la quantité ! Chaque entreprise ou collectivités territoriales devrait prévoir dix semaines de masques jetables ou réutilisables pour chaque salarié !

Selon Mme Pannier-Runacher, la rentrée risque de provoquer une recrudescence de circulation du virus. Il est donc nécessaire de se fournir en masques auprès de producteurs… FRANÇAIS ! Une note aux entreprises sera publiée dans ce sens, validée par Muriel Pénicaud, ministre du travail actuel et Olivier Véran, ministre de la Santé.

https://twitter.com/AgnesRunacher/status/1278380346611040257?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1278380346611040257%7Ctwgr%5E&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.lexpress.fr%2Factualite%2Fsociete%2Fsante%2Fface-au-risque-de-2eme-vague-les-entreprises-appelees-a-constituer-des-stocks-de-masques_2129797.html

De nombreuses entreprises françaises ont recentré leurs activités sur la production de masques. Aujourd’hui les stocks sont pleins mais les commandes restent muettes. Même si la réorientation des productions a permis de sauver des entreprises et des emplois, il ne faudrait pas que cet effort soit réduit à néant.

Toujours prévenir au lieu de guérir la nouvelle devise ?

Pour une fois, on ne pourra pas reprocher au gouvernement de ne pas mettre en garde les entreprises. Il ne tient plus qu’à elles pour constituer des stocks suffisants pour protéger leurs salariés en cas de seconde vague. Libres à eux de constituer ce stock qui pour le moment, reste un conseil et non une obligation !

Quant aux services de l’Etat, on espère que cette fois-ci, si une deuxième vague venait à se présenter, les stocks pour les soignants seraient au moins suffisants… Sinon il nous restera toujours la possibilité de reprendre nos machines à coudre ! Un éternel recommencement ? Si on pouvait l’éviter, ce serait bien non ?

Photo de couverture De InkheartX / Shutterstock

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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