Au sortir de ce confinement inédit en France comme partout dans le monde, les français vont revenir à la réalité… Une réalité qui va probablement être un peu moins facile qu’avant le 17 mars. Pour certains elle sera même bien plus compliquée… Chômage partiel entraînant une inévitable baisse de revenus, mais budget nourriture augmenté !
En deux mois, les enfants ont grandi, et il va falloir penser à refaire leur garde-robe ! Mais c’est également la probable fin des aides de l’état qui ne pourront pas palier les pertes financières de tout un chacun ! Il est possible aussi que certains aient fait quelques économies avec le confinement. Pourtant il va falloir assurer ses arrières.
Les dépenses ont diminué pendant le confinement !
Evidemment, les dépenses n’ont pas été les mêmes entre le 17 mars et le 11 mai qu’avant et elles ne seront pas les mêmes non plus après. Les achats non essentiels ont été gelés pendant 55 jours… Vêtements, décoration, jardinage n’étaient plus accessibles. Idem pour les coiffeurs et salon d’esthétique… En attendant, les loyers ont continué à devoir être honorés tout comme les crédits en cours et les charges fixes.
Elles augmenteront après le confinement !
Ces dépenses gelées vont réapparaître et il faudra en même temps faire face à l’augmentation de certaines prestations. Les coiffeurs ont d’ores et déjà annoncé qu’ils devraient répercuter le coût de leurs travaux sur les prestations. La mise en place des gestes barrières et des distanciations sociales a un coût et le consommateur risque de payer le prix fort. L’entretien des voitures va s’avérer nécessaire : les batteries n’auront probablement pas apprécié le confinement.
Et dans l’alimentaire :
Certes, les français devront apprendre à consommer autrement pour ne plus dépendre des pays étrangers. Mais consommer français fait inévitablement grimper la facture à la caisse. Des produits de meilleure qualité dont il faudra supporter le coût…
De nombreux ménages devront sans doute avoir recours à des crédits à la consommation pour se remettre à flot. Et s’ils possèdent déjà des crédits en cours, l’acceptation risque d’être compliquée. Les banques vont devoir aussi prendre des précautions quant aux prêts accordés.
Et si la solution était un regroupement de crédit ?
L’UFC Que Choisir estime que les ménages verront leur pouvoir d’achat baisser de 2.5% en moyenne après ce confinement. Le regroupement de vos emprunts deviendrait donc une solution pour faire face à ces temps compliqués qui s’annoncent. En effet, même si la reprise se fait, pour certains secteurs durement impactés (restauration, tourisme, prêt-à-porter), les salariés ne retrouveront pas leur niveau de vie d’avant ce jour fatidique du 17 mars. Il est donc temps de penser dès maintenant aux mois à venir, quand l’Etat refusera la prise en charge du chômage partiel par exemple.
Sans compter ceux, qui ont perdu leur emploi pendant cette période (étudiants, CDD ou vacataires). Il leur faudra remonter la pente. Les prêts en cours devront pourtant continuer à être honorés… Réduisant par conséquent, le budget loisirs, alimentation, vêtements d’avant la crise sanitaire. En regroupant les crédits auto, consommation, travaux, il est possible de diminuer le montant des mensualités et de retrouver un peu d’air côté finance.
C’est le moment… ou peut-être jamais !
C’est probablement le moment d’y penser, avant que ne s’annonce un probable deuxième confinement ! Jean Carmex, le Mr confinement du gouvernement prévient que le plan d’un deuxième confinement est déjà à l’étude… Edouard Philippe et Olivier Véran ne l’exclue pas non plus si les chiffres repartaient à la hausse…. Bref mieux vaut prévenir que guérir !