Une simple cabane dans les arbres est (dans certains cas) soumise à une autorisation et à une taxe

Avant de clouer la première planche, savez-vous si votre cabane dans les arbres nécessite une autorisation ? On vous explique tout.

Dis Papa, tu nous construis une cabane dans le cerisier ? Cette phrase, je pense que mon frère et moi l’avons prononcée chaque année pendant dix ans ! Et, à chaque printemps, notre père s’armait de clous, de marteau, de planches pour nous construire la cabane dans laquelle nous refaisions le monde du haut de nos 7 et 9 ans ! Ah le bon vieux temps, celui où je n’avais pas le vertige, et de nos jeux d’enfants. Un jour, peut-être que je construirai celles de mes enfants, allez savoir ! Je ne me souviens pas d’avoir entendu mon père refuser avec l’excuse qu’il n’avait pas le « droit ». Et, pourtant, construire une cabane dans les arbres peut être soumis à autorisation d’urbanisme… Alors avez-vous le droit de construire une cabane perchée ? Je fais, pour vous, le tour de la question.

Comment la loi considère-t-elle une cabane dans les arbres ?

Si mon père n’avait pas besoin d’autorisation pour construire nos cabanes, c’est probablement pour les raisons suivantes. Tout d’abord, la cabane dans les arbres est considérée comme une HLL (Habitation Légère de Loisirs). Par conséquent, si celle-ci ne reste pas en place plus de 3 mois, et qu’elle ne dépasse pas les 5 m² au sol, elle n’est soumise à aucune autorisation. En effet, il me semble difficile de considérer nos petites cabanes comme des lieux dans lesquels nous aurions pu habiter plus de quelques heures !

Une bien jolie cabane perchée dans un arbre.
Une bien jolie cabane perchée dans un arbre. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Et, si je construis une grande cabane dans les arbres ?

Comme je vous l’ai déjà annoncé, si votre cabane mesure moins de 5 m² au sol, et moins d’1,80 m de haut, vous pouvez la construire. Puis, la déconstruire grâce au bois de palettes dans votre poêle à bois par exemple. Dans le cas où votre cabane ferait plus de 5 m², et moins de 20 m² de surface au sol, vous devrez déposer une demande préalable de travaux. Et, si votre cabane est immense et dépasse les 20 m² d’emprise au sol, c’est d’un permis de construire dont vous aurez besoin. Attention, toute déclaration entraînera le paiement d’une taxe d’aménagement inhérente aux constructions annexes. Enfin, si vous vous trouvez dans une Zone Naturelle, ou une forêt domaniale, il est strictement interdit d’y construire quoi que ce soit sauf si le PLU l’autorise.

Une cabane dans les arbres pour une location saisonnière ?

Sur les plateformes de locations saisonnières, les cabanes perchées sont nombreuses et plébiscitées. L’idée de grimper à 10 m de hauteur pour plonger la tête dans les étoiles séduisent bon nombre d’entre nous. Si vous aussi, vous souhaitez devenir « hôte de cabane perchée, et donc l’utiliser à titre commercial, c’est possible, mais réglementé. Les particuliers doivent simplement faire une déclaration de travaux pour toute construction de moins de 20 m² (35 m² pour les professionnels), ce qui rend le permis de construire non obligatoire dans ces cas-là. Pour plus de détails, cliquez ici.

Que dit la loi au sujet des cabanes dans les arbres ?
Que dit la loi au sujet des cabanes dans les arbres ? Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

La seule taxe applicable sera celle sur la cotisation foncière des entreprises (CFE), puisque l’usage en est commercial. Et, vous ? Racontez-moi votre meilleur souvenir de cabanes dans les arbres ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Plus de 900 000 abonnés nous suivent sur les réseaux, pourquoi pas vous ?
Abonnez-vous à notre Newsletter et suivez-nous sur Google Actualité et sur WhatsApp pour ne manquer aucune invention et innovation !

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page