Je dois vous avouer que j’ai une véritable fascination pour les imprimantes 3D. Je vous en parle sur ce blog depuis plusieurs années déjà et j’avais vraiment hâte de pouvoir tester cette techno. Voir doucement apparaître un objet sous ses yeux à quelque chose de magique. Nous en sommes qu’au balbutiement et pourtant, on arrive après seulement quelques années à imprimer des objets d’une incroyable précision.
Je vous en parle aujourd’hui car j’ai la chance d’avoir entre les mains depuis plusieurs semaines la Discovery 200. Une imprimante 3D créée par la société française Dagoma.
La Discovery 200 est une imprimante Rep Rap dont 40% des pièces sont imprimées par d’autres imprimantes pour limiter le coût de fabrication. Elle est actuellement proposée sous deux formules, le modèle en Kit a seulement 299€, pour les plus bricoleurs, et la version clé en main à 399€. C’est ce dernier modèle que je vais vous présenter aujourd’hui.
Caractéristique Technique :
La Discovery200 a été conçue pour utiliser du PLA (acide polylactique). Un matériau biodégradable, dérivé d’amidon de maïs. Elle est techniquement capable d’imprimer du plastique ABS (acrylonitrile-butadiène styrène) mais ce n’est pas recommandé, car il est dangereux pour la santé et nocif pour l’environnement, en effet, il provient de l’industrie pétrolière… Son volume d’impression est de 20 cm x 20cm x 20 cm avec une précision maximale verticale de 10 microns.
Le déballage :
L’imprimante est parfaitement protégée, elle est livrée dans un carton imposant dans lequel on trouve une carte micro SD de 8GO (et son adaptateur USB), une spatule pour faciliter le décollage des pièces, un cordon d’alimentation, une bobine de filament et un support Buildtak.
Malgré un emballage soigné, la carte mère de l’imprimante s’est déclipsée de son axe. Après plusieurs tentatives infructueuses (pas envie de forcer comme un bourrin), j’ai décidé de la démonter (une seule visse) pour la replacer correctement. En regardant les forums je ne suis apparemment pas le seul à avoir eu ce petit désagrément.
Mise en route :
La mise en route est extrêmement simple, il suffit de placer l’imprimante sur une surface plane et stable, de brancher l’alimentation et d’insérer le filament dans l’extrudeur jusqu’à la tête d’impression.
Sans doute à cause de mon manque d’expérience, j’ai un peu galéré à passer le filament dans l’extrudeur. J’ai finalement réussi en retirant la gaine blanche. (une astuce si vous avez le même souci)
Côté software, il suffit d’installer le logiciel Cura by Dagoma sur son ordinateur (Mac ou Pc).
L’impression :
Je m’attendais à quelque chose de vraiment plus compliqué. Pour imprimer un objet, il suffit d’ouvrir le programme Cura by Dagoma et d’y déposer le fichier 3D. Un fichier pour un porte-clés Dagoma est fourni avec le programme, il va nous servir de test pour calibrer la machine.
Après avoir choisi le matériau, la qualité d’impression, le mode de remplissage (creux, rempli, renforcé) et le support d’impression (Buildtak ou scotch 3M) il suffit de cliquer sur « Préparer l’impression » dans le menu pour transférer le fichier G Code sur la carte SD. N’oubliez pas de cocher l’option « utilisation du palpeur ». Une fonctionnalité très pratique qui permet de calibrer automatiquement la buse d’impression.
Pour terminer, il faut insérer la carte SD dans l’imprimante et l’allumer.
L’imprimante est totalement autonome. Elle chauffe pendant quelques minutes et commence l’impression après le calibrage automatique. Il est possible de la brancher directement sur un ordinateur via son port micro USB, mais c’est une option que je n’ai pas encore testée.
L’impression du porte clé ne prend que quelques minutes. Comme le promet DAGOMA la construction de l’objet est silencieuse. Je vous conseille vivement de rester à proximité quand elle est en route. La machine doit faire fondre le plastique à plus de 200°, il est donc dangereux de la laisser sans surveillance.
Au niveau du support d’impression, j’ai une nette préférence pour le support Buildtak au scotch 3M. Il est bien plus résistant. J’ai lu sur le site officiel qu’il était possible d’installer un plateau chauffant, je vais me faire un plaisir de tester ça dans un prochain article.
Comme le recommande DAGOMA, j’ai également imprimé un support de bobine (en deux pièces) qui est vraiment très pratique, que dis-je, indispensable pour dérouler correctement le filament.
Lien utile:
Bien démarrer sa Discovery 200
Téléchargements logiciels & fichiers
Qualité de fabrication
Qualité d'impression
Prise en main
Respect de environnement
Evolutivité
Rapport Qualité/Prix
Excellente
L’imprimante Discovery 200 est clairement destinée aux néophytes. Elle est très abordable, intuitive et autonome. L’impression des objets est très bonne, bref, parfaite si vous souhaitez débuter dans l’impression 3D.
Les plus
- Intuitive
- Prix
- Ecologique
Les moins
- Un poil trop petite
Merci pour ce test, j’aimerais aussi acquérir une imprimante mais j’hésite sur le modèle.
Est ce que toutes les impressions sont de la même qualité que le porte clé en photo ou depuis tu as réussi à obtenir de meilleurs résultats?
( parce que le porte clé sur la photo est assez moche faut dire )