Le gouvernement encourage désormais les citoyens à fabriquer des masques en tissus… On ne compte plus les couturières bénévoles qui passent des heures derrière leurs machines pour créer des masques ! Après de longues tergiversations politiques et médicales, tous s’accordent enfin à dire que porter un masque en tissu artisanal, c’est toujours mieux que rien du tout !
Enfin ! Les masques en tissus sont beaucoup moins efficaces que les FFP2 ou FFP3 mais nous n’avons pas le choix, ces masques-là sont logiquement aux personnes qui sont sur le front… Pour les secondes et troisièmes lignes c’est le système D qui prévaut. Mais il ne faut pas faire n’importe quoi quant à la confection de masques en tissus !
Lorsque l’on porte un masque en tissu, il faut absolument garder à l’esprit qu’ils sont un élément supplémentaire de protection. Ils ne dispensent ni des distanciations sociales ni du respect des gestes barrières !
Quels tissus pour un masque artisanal ?
Il faut que le masque comporte trois couches… Les couches extérieures doivent être en coton (100% de préférence) et la couche du milieu doit être en molleton. Pour les filtres qui se changent, il est possible d’utiliser des lingettes dépoussiérantes (sèches) ou des compresses intissées. Attention cependant à changer les filtres régulièrement si votre masque en tissu en comporte. Changer les filtres amovibles ne dispense pas d’un lavage du coton à 60° évidemment.
Les filtres à éviter :
L’AFNOR ne recommande pas l’utilisation de sopalin, filtre à café ou sacs aspirateur pour filtrer… Le 100% coton semble rester la meilleure alternative pour le filtrage des particules. La couche interne peut se faire dans des t-shirts, taies d’oreillers, surmatelas. Les tissus doivent résister à plusieurs lavages à 60° sans perdre en efficacité. Référez-vous aux directives de l’AFNOR pour confectionner vos masques barrières en tissus…