Un lycéen de 17 ans invente une prothèse de bras contrôlée par la pensée, imprimée en 3D et qui ne coûte que 280€

Benjamin Choi est un lycéen Américain de 17 ans ! Pendant les différents confinements, il a utilisé son temps libre à fabriquer dans son sous-sol, une prothèse de bras robotique imprimée en 3D !

Alors que pour certains, les différentes périodes d’isolements passées ont été difficiles, pour d’autres, elles ont été l’occasion de créer, d’innover, de se rendre utile aussi ! C’est le cas de Benjamin Choi, un lycéen de 17 ans qui a choisi d’utiliser son temps libre pour créer une prothèse de bras à faible coût, contrôlée par l’esprit… Sa prothèse, imprimée en 3D ne nécessite aucune chirurgie, et il a même décidé de livrer gratuitement les plans pour qu’elle soit accessible à tous ! Avec son invention, il a été l’un des 40 finalistes du Regeneron Science Talent Search, le plus prestigieux concours de sciences et de mathématiques pour lycéens des Etats-Unis. Présentation.

Comment cette idée est née ?

Le jeune lycéen n’avait que 7 ans lorsqu’il a regardé un documentaire sur une prothèse contrôlée par le cerveau. Les chercheurs avaient implanté de minuscules capteurs dans le cortex d’un patient, qui parvenait alors à contrôler le bras par la pensée. Fasciné, le jeune homme trouve cependant que cette technologie est invasive, risquée et surtout qu’au vu de son coût, elle n’est pas accessible à tous. L’enfant grandit et en 2020, frappé comme tout le monde par la pandémie, les confinements successifs et la fermeture de l’atelier dans lequel il devait effectuer un stage d’été, il se met à fabriquer une prothèse de bras imprimée en 3D moins invasive que celles existantes.

fabrication de la prothèse
Crédit photo : Benjamin Choi

Un laboratoire… de fortune !

Pour réaliser son invention, il investit le sous-sol de la maison familiale, utilise une table de ping-pong comme bureau, et travaille 16 heures par jour; il conçoit alors sa première version de bras robotique avec la petite imprimante 3D de sa sœur, et du fil de pêche ! L’imprimante familiale ne pouvant pas produire des pièces de plus de 11 cm, il a donc dû la fabriquer en petits morceaux, puis les boulonner entre eux. 30 heures, c’est le temps qu’il lui a fallu pour imprimer toutes les pièces de sa prothèse. Mais, elle fonctionnait grâce aux données cérébrales et aux gestes de la tête. Le jeune lycée avait déjà une expérience dans le codage et la construction de robot, mais c’était la première fois qu’il inventait un tel objet.

Quel avenir pour sa prothèse ?

Après de nombreux essais, le bras robotique non invasif contrôlé par l’esprit de Choi est désormais fabriqué à partir de matériaux de qualité technique capables de supporter des poids allant jusqu’à environ quatre tonnes. Il fonctionne grâce à un algorithme piloté par l’Intelligence Artificielle et ne coûte que 300$ à fabriquer. A titre de comparaison, une prothèse de membre coûte environ 7000$ pour les plus basiques et jusqu’à 500 000$ pour les plus élaborées. Le bras de Choi utilise l’électroencéphalographie, ou EEG, pour éviter les techniques invasives des autres prothèses. Ces EEG enregistrent l’activité électrique du cerveau à l’aide de capteurs placés sur la tête et sont, la plupart du temps, utilisés pour diagnostiquer des troubles cérébraux comme l’épilepsie par exemple. Aux Etats-Unis, environ 2 millions de personnes vivent avec un membre amputé. Selon l’OMS, une personne amputée sur dix ne peut pas accéder à une prothèse, faute de moyens. La prothèse de Choi, si elle venait à être produite en série, pourrait donc bénéficier à un grand nombre d’amputés… Une bien belle idée pour un si jeune homme non ? Plus d’infos : instructables.com

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Source
Smithsonianmag.com

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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